De nouveaux engagements pris lors du sommet de l'ONU sur l'énergie marquent une avancée majeure vers une énergie abordable et propre, mais beaucoup reste à faire pour réduire de moitié l'écart d'accès à l'énergie d'ici 2025

Des engagements de plus de 400 milliards de dollars en nouveaux financements et investissements ont été annoncés ; il en faudra bien davantage pour contrer la pauvreté énergétique et pour décarboner les systèmes énergétiques

24 septembre 2021

Plus de 35 pays, allant des petits États insulaires en développement aux grandes économies émergentes et industrialisées, ont pris de nouveaux engagements importants en matière d'énergie sous la forme de pactes énergétiques.

PNUD PAPP

New York, le 24 septembre — De nouveaux engagements de plusieurs milliards de dollars pour accroître les énergies renouvelables et l'accès à l'électricité et aux technologies de cuisson propres ont été annoncés aujourd'hui lors d'un sommet clé de l'ONU sur l'énergie. Le sommet vise à intensifier les efforts au profit des près de 800 millions de personnes sans electricité et les 2,6 milliards de personnes sans accès aux solutions de cuisson propres, tout en plaçant le monde sur une trajectoire vers zéro émission nette d'ici 2050.

Plus de 400 milliards de dollars en nouveaux financements et investissements ont été engagés par les gouvernements et le secteur privé lors du Dialogue de haut niveau des Nations Unies sur l'énergie, le premier sommet sur l'énergie organisé sous les auspices de l'Assemblée générale des Nations Unies en 40 ans.

Plus de 35 pays, allant des petits États insulaires en développement aux grandes économies émergentes et industrialisées, ont pris de nouveaux engagements importants dans le domaine de l'énergie sous la forme de pactes énergétiques. En outre, plusieurs nouvelles initiatives de partenariat ont été annoncées, visant à fournir et à améliorer l'accès à une électricité fiable pour plus d'un milliard de personnes.

Les nouveaux engagements entraîneraient de fortes augmentations de la capacité installée d'énergies renouvelables ainsi que des améliorations significatives de l'efficacité énergétique dans le monde, conduisant à des centaines de nouvelles installations de production d'énergies renouvelables et à la création de millions de nouveaux emplois verts.

Le sommet sur l'énergie s’est tenu alors que les dirigeants mondiaux font face à l'urgence critique de répondre à l'objectif de l'Accord de Paris de limiter l’augmentation de la température à 1,5 degré Celsius et de réduire les émissions de 45 % d'ici 2030, tout en comblant l'écart d'accès à l'énergie. Cela signifie notamment fournir des solutions de cuisson propres à plus d'un milliard de personnes qui dépendent actuellement de combustibles nocifs pour la cuisine au quotidien. Les nouveaux engagements reflètent également les actions concrètes requises pour atteindre les cibles de l'objectif de développement durable 7 (ODD 7).

UNE FEUILLE DE ROUTE À L’HORIZON 2030

En plus des annonces d'engagements, le Dialogue produira également une feuille de route mondiale à l’horizon 2030 pour atteindre à la fois la cible d'une énergie propre et abordable pour tous de l'objectif de développement durable 7, et celle de zéro émission nette d'ici 2050, conformément à l'Accord de Paris sur le changement climatique.

La feuille de route, qui sera présentée dans le résumé du Dialogue par le Secrétaire général, appellera les gouvernements, les entreprises et les organisations de la société civile à combler l'écart d'accès à l'énergie d'ici 2030 et à accélérer la transition énergétique en triplant les investissements dans les énergies propres et l'efficacité énergétique d'ici 2030. Elle appellera également à l'élimination progressive du charbon d'ici 2030 pour les pays de l'OCDE, et d’ici 2040 pour tous les autres, et à la réorientation des subventions aux combustibles fossiles vers des investissements dans les énergies renouvelables, tout en créant de nouveaux emplois et en assurant une transition juste et inclusive. La feuille de route s'appuie sur les contributions des groupes de travail d'experts et a été débattue lors de forums ministériels en juin dernier.

Les récents rapports du GIEC et de la CCNUCC ont montré que les pays n'agissent pas assez rapidement pour éviter des conséquences climatiques catastrophiques, et que même si les pays respectaient tous leurs engagements en matière de contributions déterminées au niveau national dans le cadre de l'Accord de Paris, cela ne représenterait qu'une fraction de ce qui est nécessaire pour limiter le réchauffement à 1,5 degré Celsius.

En plus de mobiliser des engagements volontaires, les pactes énergétiques peuvent encourager les pays à définir l'ensemble de leurs actions énergétiques en détail, et offrir un moyen de créer des partenariats et accéder à de nouvelles ressources. En engageant les entreprises, fondations, organisations de la société civile et d'autres acteurs clés, les pactes font progresser les solutions et les partenariats multipartites nécessaires à obtenir un plus grand impact.

FINANCEMENT ET INVESTISSEMENT

Plus de 150 pactes énergétiques issus de gouvernements nationaux et locaux, d'entreprises, de fondations et d'organisations internationales, ou encore de la société civile et d’organisations de jeunesse de toutes les régions ont été soumis en vue du dialogue, reflétant les actions et les engagements financiers jusqu'en 2030.

Le financement de l'énergie propre engagé à la fois pour l'accès à l’énergie et pour la transition énergétique par les gouvernements nationaux et le secteur privé sous forme de ces pactes s'élevait à plus de 400 milliards de dollars. En outre, plusieurs fondations et associations industrielles visaient à mobiliser d'importants financements supplémentaires pour la réalisation de l'ODD 7.

Concernant l'accès à l'énergie, les gouvernements nationaux se sont engagés à fournir une électricité fiable à plus de 166 millions de personnes dans le monde ; les entreprises privées se sont engagées à atteindre un peu plus de 200 millions de personnes ; et un certain nombre de fondations et d'associations professionnelles ont promis de poursuivre des partenariats pour atteindre des centaines de millions de personnes supplémentaires.

Près de 760 millions de personnes n'ont toujours pas accès à l'électricité et quelque 2,6 milliards de personnes n'ont pas accès à des solutions de cuisson propres. On estime que le coût pour combler l'écart d'accès à l'énergie est d'environ 35 milliards de dollars par an pour l'accès à l'électricité et de 25 milliards de dollars par an pour l’accès à des solutions de cuisson propres. L'investissement annuel dans l'énergie propre et l'efficacité énergétique requis pour atteindre zéro émission nette d'ici 2050 est estimé à 4,4 milliards de dollars.

RENFORCER LES RENOUVELABLES ET L'EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

Les engagements pris dans le cadre des pactes énergétiques pourraient également stimuler la production des énergies renouvelables dans le monde. Les gouvernements nationaux se sont engagés à installer 698 gigawatts (GW) supplémentaires d'énergie propre à partir des énergies solaire, éolienne, géothermique, hydraulique, et hydrogène produit à partir de ressources renouvelables. Aussi, les entreprises – notamment les services publics d'électricité – se sont engagées à installer 823 GW supplémentaires, le tout d'ici 2030. Plusieurs partenariats et associations industrielles ont promis de mobiliser 3 500 GW supplémentaires d'énergies renouvelables d'ici 2030. Un gigawatt équivaut à peu près à la production de 500 éoliennes terrestres. Les pactes énergétiques comprennent également des engagements pour économiser l'énergie équivalente à plus de 7 000 GW en mettant en œuvre des mesures d'efficacité.

La décarbonation du système énergétique est essentielle. En effet, la production et l'utilisation de l'énergie sont la principale cause de la crise climatique, représentant environ 75 % des émissions totales de gaz à effet de serre.

UN PRÉSAGE DE CE QUI EST POSSIBLE

« Les engagements issus de ce processus mené par l’ONU-Énergie sont un véritable présage de ce qui est possible », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU António Guterres. « Je suis ravi de voir plusieurs des principaux émetteurs – pays et secteurs – faire preuve de leadership à la fois par leur rôle dans le processus du Dialogue de haut niveau ainsi que par leurs engagements à l’action. »

« L'accès à une énergie propre et renouvelable fait tout simplement la différence entre la vie et la mort », a-t-il ajouté. « Nous devons résoudre ces défis pendant cette décennie. Et nous devons commencer aujourd'hui. Sans une décarbonation profonde et rapide de nos systèmes énergétiques au cours des dix prochaines années, nous n'atteindrons pas l'objectif de l'Accord de Paris de limiter la hausse des températures à 1,5 degré Celsius, ce qui serait fatal aux objectifs de développement durable.

« Nous avons donc un double impératif », a déclaré le Secrétaire général. « Mettre fin à la pauvreté énergétique et endiguer le changement climatique. Et nous avons de quoi répondre à ces deux impératifs. Une énergie abordable, renouvelable et durable pour tous.

M. Guterres a également appelé à combler l'écart d'accès à l'énergie d'ici 2030. « Cela signifie réduire de moitié le nombre de personnes sans accès à l'électricité en atteignant 500 millions de personnes d'ici 2025. Et cela signifie fournir à plus d'un milliard de personnes un accès à des solutions de cuisson propres d'ici 2025 ».

LA VOIE À SUIVRE

Conformément à la nécessité de continuer à accroître l'ambition, d'autres pactes énergétiques devraient être enregistrés dans les mois à venir à mesure que l'engouement se renforce et que les partenariats se développent, y compris dans la perspective de la COP26 sur les changements climatiques. Les progrès des pactes seront suivis jusqu’en 2030, via des rapports annuels et une base de données en ligne transparente et publique.

Sous la direction de ses coprésidents, Achim Steiner, Administrateur du PNUD, et Damilola Ogunbiyi, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour l'énergie durable pour tous, qui ont également été coprésidents du Dialogue de haut niveau, l’ONU-Énergie continuera de mener la danse en ce qui concerne les engagements et les partenariats pour maintenir l'élan créé par le Dialogue, y compris par les pactes énergétiques. L’ONU-Énergie rassemble plus de 25 entités du système des Nations Unies et des partenaires clés pour une collaboration dans le domaine de l'énergie. Le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, sous la direction du Secrétaire général adjoint Liu Zhenmin, qui a également officié en tant que Secrétaire général du Dialogue, sert de secrétariat à l’ONU-Énergie. Compte tenu des défis mondiaux à relever, l’ONU-Énergie sera davantage renforcée pour aider à traduire la feuille de route mondiale en actions concrètes.

Les pactes énergétiques soumis pour le Dialogue de haut niveau comprennent :

GOUVERNEMENTS ET PARTENAIRES

  • Le Danemark s'est engagé à réduire ses émissions nationales de CO2 de 70 % en 2030 (par rapport à 1990), à produire 100 % d'électricité à partir d'énergies renouvelables d'ici 2028, à développer l'éolien offshore jusqu'à 12 GW, à éliminer progressivement l'extraction de pétrole et de gaz d'ici 2050 et mettre fin immédiatement aux nouvelles séries de licences ; et augmenter le financement climatique à au moins 500 millions de dollars par an d'ici 2023.
  • L'Allemagne vise à atteindre une part de 30 % d'énergies renouvelables dans la consommation d'énergie finale brute d'ici 2030 et à augmenter la proportion d'énergies renouvelables dans la consommation totale d'électricité à 65 % d'ici 2030, ainsi qu'à aider les pays partenaires à étendre l'utilisation d'énergies décentralisées et innovantes et de technologies telles que l'hydrogène vert et le PtX. Il fournira également 7 milliards d'euros pour accélérer le déploiement sur le marché de la technologie de l'hydrogène en Allemagne et 2 milliards d'euros supplémentaires pour favoriser les partenariats internationaux.
  • L'Inde s'est engagée à augmenter la capacité installée d'énergie renouvelable à 450 GW d'ici 2030, à développer et à mettre en œuvre une mission nationale sur l'énergie de l'hydrogène pour augmenter la production annuelle d'hydrogène vert à environ 1 MT d'ici 2030, à lancer un programme d'incitation lié à la production pour ajouter 10 GW à la fabrication de panneaux solaires photovoltaïques d'ici 2025, créer une capacité de production de 15 MMT de biogaz comprimé (CBG) d'ici 2024, atteindre un mélange de 20 % d'éthanol dans l'essence d'ici l'année d'approvisionnement en éthanol 2025-26 et améliorer l'efficacité énergétique dans les secteurs de l'agriculture, des bâtiments, de l'industrie et des transports et promouvoir l'efficacité énergétique appareils électroménagers/équipements pour réduire l'intensité des émissions du PIB de l'Inde de 33 à 35 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030.
  • Pour l'Amérique latine et les Caraïbes, le RELAC Energy Compact s'engage à ce que 70 % de la capacité installée et de la production d'électricité dans la région provienne d'énergies renouvelables d'ici 2030. Les gouvernements participants comprennent : la Bolivie, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, la République dominicaine, Équateur, Guatemala, Haïti, Honduras, Paraguay, Pérou et Uruguay.
  • La nation insulaire du Pacifique de Nauru s'est engagée à atteindre 50 % de production d'électricité à partir de sources renouvelables d'ici 2023 et une amélioration de 30 % de l'efficacité énergétique d'ici 2030, par rapport à 2021, notant que la mise en œuvre complète de ce Compact nécessite un soutien technique et financier.
  • Le Malawi, conditionnel au financement climatique, vise à atteindre l'accès universel à une cuisine plus propre pour les ménages et les institutions, éliminant progressivement l’utilisation de la cuisson sur feux ouverts d'ici 2030, avec 2 millions de fourneaux plus propres atteint 2021-2025 et un investissement de plus de 596 millions de dollars.
  • Le ministère néerlandais des Affaires étrangères ainsi que plus de 25 entreprises, ONG et fondations néerlandaises soutiendront l'accès à une cuisine propre pour 45 millions de personnes, l'accès à l'électricité basée sur les énergies renouvelables pour 100 millions de personnes et un doublement des opportunités d'emploi dans le secteur de la transition énergétique pour les femmes et les jeunes, le tout d'ici 2030.
  • Le Nigeria s'est engagé à électrifier 25 millions de personnes dans 5 millions de foyers d'ici 2023 en utilisant les technologies solaires et en créant 250 000 emplois, et également à donner à 30 millions de foyers l'accès à une cuisine propre et à une agriculture énergétique, à la production textile, à l'entreposage frigorifique, etc. en utilisant le gaz comme combustible de transition.
  • Les engagements du Sierra Leone comprenaient : augmenter l'utilisation du GPL à un taux d'adoption de 25 % comme alternative au bois, veiller à ce que tous les ménages aient accès à des solutions de cuisson économes en énergie et augmenter l'efficacité de la plupart des poêles à biomasse à un minimum de 20 % (efficacité du poêle de niveau 2).
  • Les Émirats arabes unis s'engagent à fournir à 100 % de la population des Émirats arabes unis un accès à l'électricité d'ici 2030 et une dépendance primaire à l'égard de combustibles et de technologies propres pour la cuisson d'ici 2030. Les Émirats arabes unis s'engagent également à générer 2,5 GW à partir d'énergie solaire dans le secteur du bâtiment d'ici 2030.
  • Les États-Unis s'engagent à créer 35 millions de nouvelles connexions électriques pour les ménages et les entreprises d'ici 2030, ainsi que 80 % de la production d'électricité américaine provenant de sources propres. Le gouvernement américain s'est également engagé à décarboner le portefeuille d'investissement de la Development Finance Corporation, l’entité de financement du développement international, et à mobiliser 25 milliards de dollars d'engagements du secteur public auprès des partenaires de développement et des institutions de développement de Power Africa.

SECTEUR PRIVÉ

  • L’entreprise Enel a déclaré qu'elle atteindrait 5,6 millions de nouveaux raccordements électriques d'ici 2030, accélérerait son élimination progressive du charbon jusqu'en 2027, triplerait la production d'énergie renouvelable à 145 GW d'ici 2030 et fournirait plus de 4 millions de points de recharge pour véhicules électriques et 10 000 bus électriques d'ici 2030.
  • La compagnie d'électricité espagnole Iberdrola s'est engagée à doubler sa capacité renouvelable à 60 GW d'ici 2025 et à fournir un accès à l'électricité à 16 millions de personnes dans les pays émergents d'ici 2030.
  • La société italienne Graded SpA s'est engagée à investir 1.000.000 € dans les énergies renouvelables, notamment dans le développement de l'hydrogène vert.

FONDATIONS ET PACTES ÉNERGÉTIQUES COALITIONNELS

  • La Fondation Rockefeller a annoncé qu'elle engageait 1 milliard de dollars en capital philanthropique, en partenariat avec la Fondation IKEA, pour développer le secteur des énergies renouvelables décentralisées afin de mettre fin à la pauvreté énergétique et de lutter contre la crise climatique. Une nouvelle plate-forme viserait à permettre à un milliard de personnes d'accéder à une énergie renouvelable fiable et distribuée et à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre jusqu'à un milliard de tonnes par an.
  • Le Health Facility Electrification Compact vise à fournir à 25 000 établissements de santé un accès durable à une source d'énergie propre et fiable d'ici 2025. Les partenaires comprennent : USAID/Power Africa, Shell Foundation, SEforALL, PNUD, UNICEF, IRENA, Danemark, GAVI, Power for Tous, Clinton Health Access Initiative, Fondation SELCO.
  • Le Pacte pour une énergie sans carbone (CFE) 24h/24 et 7j/7, dirigé par Google et en partenariat avec un groupe d'acheteurs et de fournisseurs d'énergie, dont des gouvernements, vise à transformer les réseaux électriques mondiaux en un « zéro absolu » ou une décarbonisation complète. Les signataires s'engagent à adopter et à activer le CFE 24h/24 et 7j/7, ce qui signifie que chaque kilowattheure de consommation d'électricité est alimenté par des sources d'électricité sans carbone, à chaque heure de chaque jour, partout.
  • Le pacte No New Coal comprend la République socialiste démocratique de Sri Lanka ; République du Chili; Royaume de Danemark ; République française République fédérale d'Allemagne; Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord; et le Monténégro se sont engagés à conclure un pacte cessant immédiatement la délivrance de nouveaux permis pour les projets de production d'électricité au charbon sans interruption et cessant la construction de nouveaux projets de production d'électricité au charbon sans interruption à la fin de 2021.
  • Le catalogue de l'hydrogène vert se compose à ce jour de 29 pactes énergétiques de gouvernements, d'organisations intergouvernementales, d'entreprises et de coalitions, et d'autres sont attendus. Les engagements totalisent 268 GW de nouvelle capacité d'énergie renouvelable et 129 GW de nouvelle capacité d'électrolyseur d'ici 2030, et affecteront plus de 25 millions de tonnes d'hydrogène vert.
  • Un Offshore Wind Energy Compact, soumis par l'IRENA et le Global Wind Energy Council, fédération globale de l’énergie éolienne, s'engageant à atteindre 380 GW d'éolien offshore, y compris l'éolien offshore à fond fixe et flottant, installés dans le monde d'ici 2030, et 2 000 GW d'ici 2050.
  • Un pacte genre et énergie a été initié par ENERGIA, GWNET et l'ONUDI, avec l'Équateur, l'Islande, le Kenya, le Népal et la Suède (SIDA) comme partenaires gouvernementaux ainsi qu'une trentaine d'organisations de la société civile et internationales. Le Pacte vise à ce que les femmes aient des chances égales de diriger, de participer et de bénéficier d'une transition énergétique juste, et d'avoir un accès et un contrôle égaux sur les produits et services énergétiques durables, en fixant des objectifs pour atteindre ces résultats.

Les résumés et le texte complet de tous les pactes énergétiques enregistrés sont disponibles en ligne à l'adresse https://www.un.org/en/energycompacts/page/registry

Remarque : Les chiffres fournis et les résumés des engagements sont uniquement basés sur les soumissions du Compact. Les compacts sont mis en évidence à des fins médiatiques uniquement ; l'inclusion n'implique pas l'approbation de l'ONU.

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Contacts presse :

Département de la communication globale des Nations Unies: Dan Shepard, shepard@un.org.

Secretariat du Dialogue de haut niveau sur l’énergie, Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies: Pragati Pascale, pascale@un.org; Daniella Sussman, daniella.sussman@un.org.

PNUD: Sarah Bel, sarah.bel@undp.org

SEforAll: Divya Kottadiel, divya.kottadiel@seforall.org

Sur le web: https://www.un.org/en/conferences/energy2021 | Twitter: @UN_Energy